Cookies, muffins & co

dimanche 22 juin 2008

Ce n'est pas maintenant que je vais baisser les bras, pas maintenant que je vais abandonner, pas maintenant que je vais rendre les armes, même si j'ai peur et que cette peur me rend parfois incontrôlable.
Je t'ai attendu si longtemps...
Je suis partie.
Tu l'as quittée.
Je n'ai pas voulu revenir.
Tu es venu me chercher, avec tes mots, ta force, tes bras, ta patience, ta douceur, tes lèvres et nos pleurs.
Et je l'ai quitté.
Je l'ai quitté et je suis revenue à toi.
Parce que c'était une évidence que c'était toi.
Et personne d'autre que toi.
Si tu te demandes ou est ta place à présent, la réponse est simple.
Elle est là.
A côté de moi, sur ce fichu oreiller.
Ta place est contre mon corps, ta tête tout contre mes seins, et mes bras tout autour de toi.
Ma place à moi est un endroit très particulier, au creux de ta clavicule, à la naissance de ton cou, un endroit ou je peux sentir ta barbe me caresser le bout du nez lorsque je lève ma tête vers toi pour te regarder à travers cette fichue mèche qui me tombe toujours sur les yeux.
Ta place est là.
Ma place est là.
Et nulle part ailleurs.
Parce que tu es mon homme.
Et je ne laisserai ni mes peurs, ni ta dureté gâcher ça.

Tiens le toi pour dit.