06:06

mardi 17 février 2009


Finalement la Saint-Valentin est passée, sans un mot, sans un souffle, sans un baiser, sans un téléphone qui a sonné.

Mais elle est passée.

Et moi je suis très très fatiguée, trop de plaies, trop de fronts sur lesquels se battre, trop de refus d'abandonner.

Pourtant, il y a des fois où.

Où il serait moins douloureux de partir et d'accepter que les choses n'étaient pas si extraordinaires, si belles, ou si fortes qu'on le pensait.

22:43 ou l'heure où je chéris les clichés...

mercredi 11 février 2009




Où je me dis que j'aimerais bien une vraie Saint Valentin, juste pour cette fois, alors peut-être pas de ces trucs mièvres et totalement artificiels mais si concrètement, un peu quand même.
J'aimerais bien qu'on me dise qu'on m'aime, qu'on me prenne la bouche avec passion.
J'aimerais bien... je ne sais pas moi recevoir des fleurs, ou une lettre, ou un cadeau qu'on aurait choisi pour moi, un billet de train, une visite impromptue, je ne sais pas... des gestes et des mots d'amants.
Une démonstration de ce qu'il ressent pour moi, une démonstration que tout ça est bien réel.

J'aimerais bien qu'au moins une fois dans ma putain de vie, il y ait un peu de romantisme, même si c'est du pur cliché-

Après tout comme le disait encore je ne sais quel héros aux cheveux ondulés et gominés dans je ne sais quelle fantastique série américaine pleine de sagesse: "les clichés sont devenus des clichés parce que ça fonctionne".

Et moi, j'aimerais bien que ça fonctionne.

02:49

mardi 10 février 2009
Très franchement j'adore envoyer des mails dans lesquels je mets mes tripes et ne pas avoir de réponse.
J'adore qu'on se dise mon mec mais qu'on ne réponde pas à un putain de sms et qu'on ne soit pas capable de décrocher son putain de téléphone.

J'adore cette sensation d'humiliation.

C'est tellement rafraichissant.

Surtout de la part de quelqu'un qui "tient à vous" et... ah oui "est amoureux".

Si ce n'était pas si pathétique, si ça ne me faisait pas chialer la nuit dans mon lit ça en serait risible.

20:14

mercredi 4 février 2009



Je viens de relire un paquet de mails, notes, commentaires, échanges...

Et je me demande comment on peut passer d'un truc si chouette, si doux, si drôle, si complice à un truc si policé, si étranger, si anonyme.

Comment on peut perdre cette sensation incroyable qu'il se passait vraiment quelque chose d'évident, de bon, de naturel, que pour lui c'était "moi", que parmi la foule des autres filles, en dépit de sa situation de l'époque, ça ne pouvait qu'être "moi".

Si je n'avais pas ces preuves sous les yeux, je crois que je me demanderais si on a jamais été amoureux l'un de l'autre.

07:45

lundi 2 février 2009


Ne pas pouvoir faire confiance à l'autre détruit l'estime de soi et oblige à vivre dans un sentiment permanent d'insécurité, parce que la peur d'être trompée, quittée, trahie reste présente, comme une épée de Damoclés suspendue au dessus de sa tête. Et là où on ne devrait être finalement qu' être heureuse et épanouie, là où tout devrait être doux, facile, amusant... il n'y a que de la peur, du ressentiment, des tensions.
L'amour dans un couple devrait être fondé sur la tendresse, l'engagement, la loyauté, la générosité, le désir de faire du bien, de protéger l'autre, de le rendre heureux... il devrait aussi être fondé sur la capacité à ne pas mettre la relation en péril par des disputes inutiles, à reconnaitre que l'autre a raison quand c'est le cas.
ça ne devrait PAS être une guerre.
Et lorsque l'un des deux désavoue l'autre, l'insulte, l'humilie, se moque de lui, le trompe, lui ment... il n'est plus question ni de générosité, ni de loyauté, ni d'envies communes...
Il n'est plus question d'amour tout simplement.